La nature - dissertations de philosophie
- L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens ?
- Ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur ?
- Comment les sciences humaines questionnent-elles la notion d'inhumain ?
- Doit-on le respect au vivant ?
- Faut-il, pour le connaître, faire du vivant un objet ?
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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée
Catégorie : La nature
La nature, source inestimable de fascination et de réflexion, est un sujet central de la philosophie environnementale et métaphysique. Elle soulève des questions sur notre relation à l’environnement, sur la valeur intrinsèque de la nature et sur les responsabilités morales envers la planète. L’examen de la nature nous invite à contempler notre place dans l’univers.
Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ?
Dans le débat philosophique, la question de la relation entre nature et histoire suscite diverses réflexions. En effet, l’interrogation « Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ? » nous invite à une profonde analyse des liens entre ces deux dimensions.
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Est-ce toujours par ignorance que nous commettons des erreurs ?
La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur le lien entre ignorance et erreur. Est-ce que nos erreurs sont toujours le reflet de notre ignorance? Cette question conduit à une réflexion approfondie sur la nature humaine et l’origine de nos fautes.
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Ce qui est naturel est-il normal ?
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La nature, source d’inspiration et de modèles, occupe une place centrale dans de nombreux domaines. Cependant, la légitimité de son utilisation comme modèle mérite une réflexion approfondie. Cette dissertation se propose d’examiner cette question délicate.
A quoi reconnaît-on l’humanité en chaque homme ?
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Exemple de dissertation de philosophie
Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.
Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).
Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.
Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.
Table des matières
Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).
Sujet de la dissertation de philosophie : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».
Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».
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Sujet de la dissertation de philosophie : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».
Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».
Sujet de la dissertation de philosophie : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».
Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?
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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 17 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/
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Justine Debret
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Bac de Philo : La nature - Fiche de révision
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Il est courant d’opposer la nature à la culture. La nature fait référence à tout ce qui existe déjà sans avoir été modifié par l’être humain, tandis que la culture désigne la transformation de la nature par l’homme.
Comment parler de : L’opposition nature/culture au Bac de Philo
La distinction entre nature et culture est à l’origine de la différence établie par Aristote entre un objet technique et un objet naturel . D’après Aristote, un objet naturel possède en lui-même son principe de mouvement . Par exemple, un arbre est considéré comme un objet naturel car il pousse de manière spontanée, sans nécessiter d’éléments extérieurs pour se développer. Cependant, un objet technique a son principe de mouvement à l’extérieur de lui-même. Par exemple, un lit est considéré comme un objet technique car sa création résulte d’une cause extérieure, à savoir le menuisier. Puisque les objets naturels sont ceux qui poussent spontanément et que la nature est susceptible d’être transformée par l’être humain pour la culture, l’être humain peut être défini comme un être opposé à la nature .
L’être humain est contraint de transformer la nature extérieure s’il souhaite survivre. Dans son dialogue Protagoras , Platon explique, en prenant l’exemple du mythe de Prométhée, que contrairement à tous les autres animaux, l’être humain ne possède pas à la naissance toutes les caractéristiques et propriétés nécessaires pour s’adapter rapidement à la nature . Ainsi, à l’état naturel, l’être humain est le plus faible de tous les animaux. Par conséquent, l’être humain est contraint non pas de s’adapter à son environnement, mais d’adapter l’environnement à ses propres besoins. En d’autres termes, pour survivre, l’être humain doit transformer la nature à travers le travail , la médiation technique et la création d’un environnement propice à la vie. C’est ce qui explique en partie pourquoi l’être humain est considéré comme un être opposé à la nature.
D’un autre côté, l’être humain est considéré comme un être anti-nature car il tend à nier sa propre nature . Comme l’animal, l’être humain possède une nature intrinsèque qui se manifeste dans ses besoins . Chaque être humain a une part animale en lui. Cependant, à la différence de l’animal, l’être humain a la capacité de domestiquer cette part animale de sa nature. L’être humain peut domestiquer sa nature intrinsèque. Contrairement à l’animal, il n’est pas prisonnier de ses besoins et de ses désirs, et peut renoncer à leur satisfaction immédiate. Par exemple, lorsque l’être humain ressent la faim, c’est sa nature qui s’exprime en lui, mais il a la capacité de résister à la tyrannie de ce besoin et de repousser sa satisfaction à plus tard.
L’être humain est considéré comme étant opposé à la nature car il nie à la fois sa nature extérieure et sa propre nature . En d’autres termes, la nature humaine consiste en être un être de culture. Ainsi, la nature est définie en contraste à la culture.
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Bac de Philo : La nature est-elle porteuse de valeurs ?
L’opposition entre la nature et la culture remet en question l’idée que la nature serait porteuse de certaines valeurs qui seraient annulées et étouffées par la culture.
Dans son livre intitulé Le principe responsabilité , le philosophe Hans Jonas (XXe siècle) s’est interrogé sur la légitimité du projet cartésien scientifique , qui consiste à transformer la nature pour en devenir le « maître et possesseur ». Il remet en question les présupposés de cette entreprise scientifique en remarquant que la domination de la nature et sa transformation ne sont possibles qu’à travers une certaine conception de celle-ci. Suivant les pas de Descartes , la science considère la nature comme un grand mécanisme. En d’autres termes, Descartes considère la nature comme de la matière , une grande étendue géométrique, un grand mécanisme, sans intention ni valeur. Pour Jonas , cela est erroné car la nature possède une intention fondamentale , celle de persévérer dans son être, et donc une forme de valeur. Il conteste ainsi la conception de la nature comme un simple mécanisme de force dénué de toute finalité. Selon Jonas, la nature est fondamentalement orientée vers la vie et a l’intention de persévérer dans son être. Cette orientation implique que la nature possède une certaine valeur. Pour cette raison, l’homme a le devoir moral de respecter et de préserver la nature. Cette perspective s’oppose à l’idée cartésienne selon laquelle la nature est simplement de la matière et un grand mécanisme qui peut être transformé à volonté. Pour Jonas, le désir de transformer la nature doit être tempéré par une compréhension de la valeur de la nature et de notre devoir envers elle.
Rousseau émet une seconde perspective critique de la volonté de transformer la nature. Dans ses œuvres Discours sur les sciences et les arts , ainsi que dans Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes , il affirme que l’Homme s’est corrompu en s’éloignant de la nature et en entrant en société. Ainsi, selon Rousseau, l’homme est naturellement bon. Dans cette perspective, la nature est considérée comme une norme à partir de laquelle on peut déterminer ce qui est bon ou mauvais , notamment pour la vie en société. Pour Rousseau, la vie en société a corrompu l’homme en lui inculquant des vices tels que la jalousie, l’orgueil et la vanité, qui n’étaient pas présents naturellement. Par conséquent, il estime qu’un retour à l’état de nature serait bénéfique, suggérant ainsi que la culture n’améliore pas nécessairement l’homme.
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La question : Mais peut-on idéaliser la nature ? au Bac de Philo
Il convient d’être prudent face à l’idée selon laquelle la nature représente une norme , impliquant que ce qui est naturel serait nécessairement bon, et que ce qui est culturel serait inférieur. Il est également important de ne pas conclure hâtivement que la nature possède une valeur intrinsèque en raison de la présence d’intentions en son sein.
L’exemple de la nature montre que la nature n’est pas toujours une valeur à préserver. Dans certaines situations, les médecins peuvent être amenés à prescrire des antibiotiques, qui ont pour but de combattre les infections. Cependant, le terme « antibiotique » provient du grec « bios », qui signifie « vie », et « antibios », qui signifie « contre la vie ». Ainsi, l’utilisation d’antibiotiques peut être considérée comme une action allant à l’encontre de la nature, bien que cela soit nécessaire pour protéger la santé humaine.
L’exemple du moustique en tant que vecteur du paludisme, il est l’une des principales causes de mortalité en Afrique. Pourtant, la présence de moustiques est naturelle. Cette observation montre que ce qui est naturel n’est pas toujours bénéfique. C’est pourquoi l’homme a développé des techniques pour se protéger des effets néfastes que peut avoir la nature sur sa santé.
Rousseau a précisé sa pensée à ce sujet. Il est important de ne pas commettre l’erreur de croire, contrairement à ce que pourrait laisser penser Voltaire, que Rousseau préconisait le retour à l’état de nature . Dans son ouvrage Le Contrat Social , Rousseau explique que l’homme n’existe qu’en société, c’est-à-dire à partir du moment où il vit avec d’autres individus. Lorsqu’il affirme que « l’homme s’est perverti par la société », il veut dire que le mal et l’inégalité sont des constructions historiques créées par l’homme lui-même. En conséquence, puisque c’est l’homme qui a produit ces maux, il peut également les éliminer, comme le souligne Rousseau. Il est clair que pour Rousseau, l’intérêt de mettre en perspective l’inégalité dans une dimension historique ne consiste pas à suggérer un retour à un état antérieur à l’histoire, ni à la nature. Son objectif est plutôt de nous faire prendre conscience qu’il est possible de défaire ce qui a été fait . Ainsi, pour Rousseau, la politique et l’éducation ont pour finalité de construire une société dans laquelle l’inégalité et le mal n’auraient plus leur place.
La nature en philo : le quiz de révision
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QCM - Bac de philosophie - La nature
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Bienvenue dans cet article dans lequel je vais vous présenter la notion de nature en philosophie qui est une des 17 notions du programme en terminale.
Le terme nature peut avoir plusieurs significations :
On peut définir la nature comme l’ensemble des espaces et des êtres qui n’ont pas été créés ou transformés par l’homme. (ex: une forêt vierge). La nature s’oppose donc à ce qui est artificiel ou culturel.
On peut ainsi dire que la culture c’est ce qui transforme à la fois la nature extérieure à nous, mais également notre nature humaine que nous transformons, par exemple, par l’éducation et l’instruction.
La nature d’une chose cela peut aussi signifier ce qui fait qu’elle est ce qu’elle est ou ce qui la définit.
Voilà pour les définitions, j’en profite pour vous rappeler que si vous voulez apprendre à faire une dissertation ou une explication de texte, vous pouvez télécharger tous mes conseils de méthodes via le formulaire en bas de l’article. Vous retrouverez notamment dans cet ebook toutes les définitions à bien connaître pour analyser finement un sujet de dissertation.
Les grands problèmes sur la nature en philosophie
Bien, à présent, quels sont les grands problèmes qui peuvent être posés sur la question de la nature en philosophie ? Je vais vous en donner quelques uns parmi les plus importants avec quelques réponses classiques :
– Premier sujet très classique : Le projet de maîtriser la nature est-il raisonnable ?
Ce sujet peut vous faire rapidement penser à Descartes, pour qui les sciences pourraient « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ».
A ses yeux, nul doute qu’il est raisonnable de vouloir maîtriser la nature car maîtriser la nature c’est se prémunir contre bien des dangers. Il est dans notre intérêt de maitriser la nature car si nous connaissons bien les lois de la nature, si nous la contrôlons alors nous pouvons plus facilement nous protéger de ces aléas et survivre.
Et pourtant, n’est-ce pas plutôt fort prétentieux de prétendre que nous pourrions la maîtriser ? Croire que nous pourrions la contrôler totalement et la modifier à notre gré sans en subir les conséquences n’est-ce pas très dangereux ? Pascal, dans les Pensées, insiste plutôt sur le caractère misérable de l’homme par rapport à la nature. « Une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer » dit-il. A ses yeux, nous sommes faibles physiquement mais également sujet à nous tromper lourdement dans nos jugements. Nous devrions alors faire plutôt preuve d’humilité.
– Deuxième sujet : Peut-on se donner comme règle de suivre la nature ?
Ici suivre la nature peut signifier à la fois suivre les lois de la nature, mais également suivre notre nature humaine.
Et cette notion même de nature humaine pose question.
Si l’on en croit les stoïciens et notamment Sénèque, pour vivre heureux et libre, il faut vivre conformément à la nature ou donc en suivant la nature. Or, pour lui, cela signifie que nous devons écouter notre faculté spécifiquement humaine qui est la raison. Donc pour suivre la nature, il faut écouter notre raison et ne pas céder à nos désirs ou passions.
A cela on peut opposer la thèse de John Stuart Mill, pour qui il est absurde de prétendre vivre en suivant la nature et ce pour deux raison : d’abord dans bien des cas, nous n’avons pas le choix, les lois de la nature s’imposent à nous. D’autre part, si l’on prétend imiter la nature on va être conduit à commettre bien des horreurs. En effet, dans la nature il y a des catastrophes naturelles, de nombreuses victimes, des animaux se mangent entre eux, des espèces entières sont décimés par des maladies ou par une autre espèce. Est-ce vraiment quelque chose que nous pouvons vouloir suivre ?
– Troisième sujet: La culture dénature-t-elle l’homme ?
Ce sujet porte plus spécifiquement sur la nature humaine et suppose que la culture lui ferait perdre sa nature ou des qualités naturelles.
On peut alors envisager la thèse de Rousseau qui défend qu’effectivement le développement de la culture et plus précisément de la technique a pour effet d’amollir les hommes, de les rendre faibles et dépendants de outils et machines qu’ils ont créés.
A cette thèse, on pourrait opposer celle de Kant, qui envisage au contraire que la culture ne dénature pas l’homme mais est une condition pour qu’un petit homme devienne réellement un homme. En ce sens, un humain ne devient réellement un homme accompli que s’il est éduqué et cultivé.
– Quatrième sujet : les êtres humains sont-ils à part dans la nature ?
Ici, une thèse classique consiste à répondre que l’être humain est bien sûr à part dans la nature car il est le seul à avoir raison, conscience et libre arbitre. C’est en somme ce que défend Descartes quand il distingue les êtres humains des animaux qui, eux, n’ont pas le libre arbitre et sont toujours constamment déterminés par leurs instincts.
A cette thèse, on peut opposer les découvertes du grand naturaliste Darwin qui au 19e siècle a montré que l’être humain n’est finalement qu’une espèce comme les autres, produit de l’évolution des espèces. Peut-on alors réellement dire que nous sommes à part ?
Voilà pour cet article, j’espère qu’il vous permettra de mieux cerner les grandes questions que vous allez rencontrées sur la notion de nature en philosophie.
Si vous voulez en apprendre davantage sur le programme de philosophie vous pouvez vous rendre sur cette page ou sur ma chaîne Youtube .
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Corrigés du bac philo – filière technologique : “La technique nous libère-t-elle de la nature ?”
Mort, maladies, catastrophes… La technique nous prémunit, au moins en partie, des agressions de la nature. En ce sens, elle nous émancipe. Pourtant, la technique peut aussi nous aliéner, en nous enfermant dans une logique d’exploitation du monde et de la nature. Pour dépasser ce problème, que les élèves de filière technologique ont été invités à interroger pour l’épreuve du bac, peut-être faudrait-il repenser de fond en comble notre rapport à la technique, non comme un outil de domination et un moyen de nous extraire de la nature, mais comme une manière de vivre en harmonie en son sein. C’est ce qu’avance l’agrégée de philosophie Apolline Guillot dans sa proposition de corrigé.
Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !
- Auteurs : Descartes, Platon, Simondon, Heidegger
- Concepts : technique, art, liberté
Introduction / Problématisation
L’homme fait partie de la nature : elle est son terrain de jeu et sa prison, dont il ne sort que lorsqu’il meurt – et encore, la mort elle-même fait partie de la nature. Par « nature », on entend ici l’ensemble des choses physiques, ainsi que les lois qui régissent leurs interactions. Impossible d’aller contre la gravité, le vieillissement des cellules ou encore un tremblement de terre.
Impossible, vraiment ? À mieux y réfléchir, on se rend compte que nous avons aujourd’hui la capacité de nous affranchir de certains processus « naturels ». Médecine, architecture, pesticides, fusées spatiales... Nombreuses sont les innovations qui aujourd’hui rendent possible un certain affranchissement de la nature. La technique a donc une fonction émancipatrice : elle permet à l’homme d’échapper à certaines contraintes, de repousser certaines limites.
Mais si l’on examine de plus près en quoi consistent nos dispositifs techniques, on se rend compte qu’ils dérivent soit de l’expérience ordinaire et de l’imitation de la nature, soit de la connaissance des lois de la nature. Dans tous les cas, ils s’appuient sur une connaissance du fonctionnement du monde pour construire un outil ou un système capable de produire des effets qui n’existaient pas auparavant. En bref : la technique fait jouer la nature contre son propre camp, la subvertissant à son profit. Là où il pensait se libérer de la nature, l’homme ne fait que la prolonger en l’utilisant dans ses outils. Jusqu’à l’exploitation.
Première partie / La technique comme moyen pour l’homme de se libérer de la nature
Si l’homme fait partie de la nature, ses relations avec cette dernière sont médiatisées par un troisième terme, l’outil . En effet, le seul usage de ses forces physiques le condamnerait à une mort certainement bien plus rapide qu’aujourd’hui, tant la nature l’a doté de peu de défenses naturelles.
C’est la leçon du mythe de Prométhée tel qu’il est raconté par Platon dans le Protagoras : Épiméthée, le frère de Prométhée, oublie les hommes au moment de distribuer les qualités et dons physiques parmi les animaux. Inventer des prolongements de son corps, des moyens d’augmenter ses capacités naturelles ou des abris pour se protéger, sont autant d’activités qui ne sont pas simplement du « luxe », mais des moyens de survie !
On peut aller encore plus loin : être « libéré » des contraintes naturelles ne veut pas seulement dire « éviter la mort ». C’est donc pour améliorer la vie humaine que les sciences et les techniques se sont développées, comme l’affirme Descartes dans le Discours de la Méthode : il serait criminel de ne pas mettre les progrès de la science au profit de l’humanité. En maîtrisant les lois qui régissent le monde, les hommes pourraient se rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature » , afin de jouir d’un plus grand confort, mais surtout, de soigner leur corps.
Cependant, cette amélioration de la vie humaine est-elle pour autant une réelle « libération de la nature » ? En effet, Descartes ne prétend pas s’affranchir des lois de la nature, mais bien de les exploiter au profit de l’humanité. Cette exploitation des lois de la nature peut amener à malmener la Nature dans son ensemble, comme équilibre fragile de forces que nous ne maîtrisons pas forcément.
Deuxième partie / La technique n’est pas outil de libération, mais d’asservissement
Si nous avons jusqu’à présent parlé de la nature comme une collection de lois et de phénomènes, la nature renvoie également à un système complexe intégrant tous ces éléments. Cette approche globale de la nature comme équilibre de forces est intéressante car elle en fait un ensemble dynamique, et pas seulement un stock de ressources disponibles à exploiter.
En cela, la technique ne nous libère pas de la nature mais nous donne l’illusion de pouvoir y échapper alors même que nous en sommes toujours des parties. Certaines innovations techniques, en poussant à bout nos ressources ou en entraînant des effets encore mal maîtrisés sur notre santé, mettent en péril notre propre survie !
C’est l’effet pernicieux de la technique que dénonce Heidegger : elle repose sur une approche utilitaire du monde qui nous entoure, en nous en excluant à tort.
Cependant, lorsqu’on parle de « libération » de la nature puis d’« exploitation » de cette dernière, on a en tête un nécessaire rapport de force binaire qui se rapproche de ce que Hegel appelle la « dialectique du maître et de l’esclave » . Toute relation entre l’homme et la nature consisterait soit en un rapport de dominé à dominant, soit l’inverse.
Ne faut-il pas sortir de ce paradigme pour proposer une approche de la technique comme médiation harmonieuse entre l’homme et son environnement ?
Troisième partie / La technique se tient aux côtés de la nature et de l’homme
Plus que d’être simplificatrice, la dialectique de la libération et de l’asservissement est dangereuse. C’est en tout cas ce que suggère Gilbert Simondon dans Du mode d’existence des objets techniques . À ses yeux, la méconnaissance de la machine est la plus profonde cause d’aliénation dans le monde. Ce n’est pas en accusant les machines sans en comprendre le fonctionnement que nous serons capables de rendre nos technologies adéquates à nos valeurs humaines.
En opposant radicalement technique et nature, nous faisons de la technique un domaine à part de la culture humaine, et nous lui retirons le droit d’être porteuse de valeurs, de vision, et de significations propres.
Simondon propose une voie de réconciliation entre l’homme, la nature et son environnement technique. Selon lui, l’homme a pour fonction d’être le coordinateur et l’inventeur permanent des machines qui opèrent avec lui. Loin d’être un maître ou un esclave, il est le chef d’orchestre qui fait fonctionner main dans la main ses objets techniques et la nature.
La question de savoir si la technique libère l’homme de la nature comporte plusieurs dangers que nous avons identifiés. Si en effet nous avons pu voir que la technique libérait l’homme de certaines contraintes naturelles, il ne faut pas oublier que l’homme, tout comme les outils, sont des parties d’un système unique, la Nature. Cet oubli peut conduire à des débordements, notamment à une exploitation de la nature qui se retourne contre l’homme et l’asservit à son tour, le mettant en danger de mort ou d’extinction globale. Nous avons enfin choisi de nous distancier de cette opposition binaire et de considérer la technique comme l’une des manières qu’a l’homme d’habiter le monde. On se rend compte alors que cette dernière, en s’intégrant dans nos vies quotidiennes et en transformant notre environnement, véhicule elle aussi des valeurs et des significations culturelles.
Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :
➤ filières générales :.
Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?
Sommes-nous responsables de l’avenir ?
Commentaire de texte : De la division du travail social (1893) d’Émile Durkheim.
➤ Filière technologiques :
Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?
Savoir, est-ce ne rien croire ?
La technique nous libère-t-elle de la nature ?
Commentaire de texte : Le poète et l’activité de fantaisie (1907), de Sigmund Freud .
Expresso : les parcours interactifs
Comme d'habitude...
Sur le même sujet, corrigés du bac philo – filière technologique : “l’artiste est-il maître de son travail ”.
L’art est-il affaire de maîtrise technique ou d’inspiration ? Peut-il se penser sur le modèle du travail ? Selon que l’on définit l’art…
Corrigés du bac philo – filière technologique : “La liberté consiste-t-elle à n’obéir à personne ?”
Lorsqu’on obéit, par définition, on se soumet. À première vue, la liberté suppose donc l’absence d’obéissance. Mais cette définition de la liberté…
Corrigés du bac philo – filière technologique : “Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?”
Par ses activités – travail, technique, science, art –, l’homme transfigure le donné extérieur. Cela peut lui donner davantage de prise sur celui…
Bac philo 2013 : les corrigés de la filière technologique
Vous étiez quelques 670 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2013 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…
Bac philo 2019: filière technologique, les sujets et les corrigés
Vous êtes plus de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2019 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…
Bac philo 2018: filière technologique, les sujets et les corrigés
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Bac philo 2017: filière technologique, les sujets et les corrigés
Vous êtes près de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2016 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…
Bac philo 2016: filière technologique, les sujets et les corrigés
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La technique s'oppose-t-elle à la nature ? (juin 2009)
Introduction, i. l'inscription de la technique dans la nature, ii. l'inscription de la nature dans la technique.
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Doit-on protéger la nature ?
Par serena2 • 22 Mars 2021 • Dissertation • 725 Mots (3 Pages) • 4 137 Vues
Dissertation philosophie
Doit on protéger la nature ?
Matérialiste et idéaliste
L’étymologie du mot nature du latin « natus » signifie né .désigne plusieurs sens. Ainsi la nature à plusieurs sens, tout d’abord elle désigne tout ce qui est extérieur à l’homme c’est à dire tout ce qui n’as pas subi de modification de la part de l’homme. Elle désigne à la fois le monde physique et biologique c’est à dire le vivant. Lorsque on parle de la notion de protection , on fait référence à ce que l’on protège. En effet on considère que protéger la nature c’est l’aider a préserver ou encore on la protège. Or la protéger signifierait qu’on veut la prémunir d’un danger, ou d’une menace . De plus l’exploitation et la technique ont donné lieu à de nombreuse questionnement sur le danger et la protection de la nature. Doit-on signifie que serait-il une obligation, ou une nécessité , il s’agit d’aborder si il est nécessaire de protéger la nature. On peut donc se demander si l’homme se doit de protéger la nature ? Il convient d’étudier dans un premier temps pourquoi faudrait-il protéger la nature et pourquoi ne faudrait t-il pas la protéger.
De prime abord d’un point de vu matérialiste il faille qu’il faut protéger la nature. En effet les matérialiste considèrent que la phusis appartenant à la matière, la nature est vu comme la source de l’homme.Il convient de rappeler que la phusis c’est C’est le cas pour le plus le philosophe Nietzsche, un philosophe modéré ayant des tendance naturaliste du la nature est la réalité suprême , pour lui l’homme est une partie de cette nature , lorsque l’on L’homme est un membre a part entière de la nature, si il se protège il protège également la nature , cela revient à se demander si l’homme doit-il se protéger . De même la nature est à la fois l’être de l’homme, a travers cela on entend notre état le plus moral , qui doit mais il doit également la suivre comme étant. Dès lors, lorsque nous protégeons n tant que les hommes se protège indirectement ils protègent également la nature. L’homme étant une partie de ceux-ci il lui sont subordonné. Rappelons que la nature est unn modèle que les hommes doivent suivre . Ce modèle à une valeur incommensurable, il est si précieux que l’on tiens à sa préservations c’est ainsi qu’on la protège.
Cependant il y a tout de meme un paradoxe la nature est le modèle que ‘homme devrait suivre , comment protéger une force à laquelle il est subordonnée cela tent verre ‘impossible. Il n’est pas censé protéger son modele
« On ne la commende
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Desires matter. What are desires? Many believe that desire is a motivational state: desiring is being disposed to act. This conception aligns with the functionalist approach to desire and the standard account of desire's role in explaining action. According to a second influential approach, however, desire is first and foremost an evaluation: desiring is representing something as good. After all, we seem to desire things under the guise of the good. Which understanding of desire is more accurate? Is the guise of the good even right to assume? Should we adopt an alternative picture that emphasizes desire's deontic nature? What do neuroscientific studies suggest? Essays in the first section of the volume are devoted to these questions, and to the puzzle of desire's essence. In the second part of the volume, essays investigate some implications that the various conceptions of desire have on a number of fundamental issues. For example, why are inconsistent desires problematic? What is desire's role in practical deliberation? How do we know what we want? This volume will contribute to the emergence of a fruitful debate on a neglected, albeit crucial, dimension of the mind.
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Sujet et corrigé Philosophie – Bac STMG
Retrouvez les sujets et les corrigés de l'évaluation de Philosophie du Bac STMG ! Vous pourrez les télécharger gratuitement pour réviser.
L'épreuve de philo du Bac STMG a lieu mardi 18 juin 2024. Retrouvez dès maintenant le sujet et le corrigé en ligne ! Les sujets et les propositions de corrigés des années précédentes sont aussi disponibles.
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Les sujets de l’épreuve de philo sont : .
Sujet 1 La nature est-elle hostile à l’homme ?
Sujet 2 L’artiste est-il maître de son travail ?
Sujet 3 Expliquer le texte suivant : Il est nécessaire aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois, sous peine de ne différer en rien des bêtes les plus sauvages. Voici quelle en est la raison : aucun homme ne naît avec une aptitude naturelle à savoir ce qui est profitable pour la vie humaine en société et, même s’il le savait, à pouvoir toujours faire et souhaiter le meilleur. Car en premier lieu il est difficile de comprendre que l’art politique véritable doit prendre soin, non du bien particulier, mais du bien général – car le bien général rassemble, tandis que le bien particulier déchire les sociétés ; et le bien commun tout autant que le bien particulier gagnent même tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit assuré de façon convenable. En second lieu, même si l’on était assez habile pour se rendre compte que telle est la nature des choses, et qu’on ait à gouverner un État avec un pouvoir absolu et sans rendre aucun compte, on ne pourrait pas rester fidèle à ce principe et faire passer pendant toute sa vie le bien commun de la société au premier rang et le bien particulier au deuxième. En fait la nature mortelle de l’homme le portera toujours à vouloir plus que les autres et à s’occuper de son bien particulier, parce qu’elle fuit la douleur et poursuit le plaisir sans tenir compte de la raison, qu’elle les fera passer l’une et l’autre avant le plus juste et le meilleur, et, s’aveuglant elle-même, elle finira par se remplir, elle et toute la société, de toutes sortes de maux.
PLATON, Les lois IX (IVème siècle av. J.-C.)
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Voici l’extrait du corrigé de l’épreuve de philo du bac techno 2024 : .
SUJET 1 : LA NATURE EST-ELLE HOSTILE A L’HOMME ? Nous le savons, la philosophie pose plus de questions que n’apporte de réponses claires. Mais ce sont ces interrogations qui permettent d’avancer, se réaliser suivant son entendement. Les certitudes même se donnent des limites, de nouvelles interpellations, c’est toute notre liberté métaphysique. L’être humain est un élément de la Nature, c’est un postulat préalable indéniable. Mais par l’évolution darwinienne nous sommes en mesure de nous demander quelle Place l’homme et la femme occupe, quel rôle jouent-ils ? Il nous faut d’abord, avant de dégager la problématique posée, s’accorder sur les sens des mots de la question. Tout d’abord qu’est-ce que la nature ? C’est plus qu’un concept, une réalité Palpable, visible, ressentie, intégrante ou productrice. En l’homme, autour de lui, la nature est la Cause de la permanence de ce qu’il est dans le changement et le cosmos cher aux grecs. Nature signifie que, dans la réalité donnée, il y a un principe ou une cause, la nature, absolument indépendante. La nature est un ensemble avec des interdépendances évidentes. Mais peut-on influencer sur ces liens. L’hostilité, quant à elle, est un concept autant qu’une réalité par les effets que nous ressentons dans notre chair, le climat, le réchauffement climatique. C’est une marque d’opposition qui interroge car nous sommes dans cette nature. L’homme est une entité « organisée, intelligente, consciente » issue de la Nature, mais pas la seule. La problématique est donc ici spécifiquement, de réfléchir si l’être humain est un élément indissociable de cette Nature ou un possible maître. On perçoit déjà la prétention qui s’annonce. (...)
Retrouvez le sujet de l'épreuve de Philosophie du Bac STMG 2023
Retrouvez le corrigé de l'épreuve de philosophie du bac stmg 2023, retrouvez le sujet de l'épreuve de philosophie du bac stmg 2022.
Extrait du sujet : Sujet 1 La liberté consiste-t-elle à n'obéir à personne ? Sujet 2 Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ? Sujet 3 Expliquer le texte suivant : Si je pouvais m'assurer qu'un témoin a bien vu, et qu'il a voulu me dire vrai, son témoignage pour moi deviendrait infaillible : ce n'est qu'à proportion des degrés de cette double assurance que croît ma persuasion ; elle ne s'élèvera jamais jusqu'à une pleine démonstration, tant que le témoignage sera unique, et que je considèrerai le témoin en particulier ; parce que quelques connaissances que j'ai du cœur humain, je ne le connaîtrai jamais assez parfaitement pour en deviner les divers caprices, et tous les ressorts mystérieux qui le font mouvoir... Retrouvez l'intégralité du sujet ci-dessous :
Retrouvez le corrigé de l'épreuve de Philosophie du Bac STMG 2022
Extrait du corrigé : Sujet 1 : La liberté consiste-t-elle à n'obéir à personne ? Introduction Qu'obéissance et liberté s'opposent, voilà qui semble de simple bon sens. Obéir, c'est ne pas faire que l'on veut, ce qu'on désire, ce qui nous plaît. Si la liberté est le contraire de l'obéissance, la véritable liberté consiste à l'obéir à personne. Cependant l'homme ne peut vivre qu'en société, subissant les contraintes de la vie sociale, le commandement de ceux qui ont le pouvoir de commander et les lois de ceux qui ont établi les lois. Dès que nous acceptons la vie commune — et comment pourrions-nous faire autrement ? — nous acceptons de renoncer à notre liberté naturelle pour garantir la protection de notre sécurité ou, tout simplement pour éviter les sanctions qui ne manquent de frapper les désobéissants. Comment sortir de cette antinomie ? Devons-nous vraiment renoncer à la liberté ?... Retrouvez l'intégralité du corrigé ci-dessous :
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Extrait du sujet Sujet 1 : Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ? Sujet 2 : Savoir, est-ce ne rien croire ? Sujet 3 : La technique nous libère-t-elle de la nature ? Sujet 4 :Expliquez le texte suivant : Si au moins nous pouvions découvrir chez nous ou chez nos semblables une activité apparentée d'une manière ou d'une autre à ce que fait le poète ! L'investigation de celle-ci nous permettrait d'espérer acquérir un premier éclaircissement sur l'activité créatrice du poète. Et effectivement, une telle perspective existe – les poètes eux-mêmes d'ailleurs aiment à réduire l'écart entre leur particularité et l'essence humaine en général ; ils nous assurent si fréquemment qu'en tout homme se cache un poète et que le dernier poète ne mourra qu'avec le dernier homme. Ne devrions-nous pas chercher déjà chez l'enfant les premières traces d'une activité poétique ? L'occupation la plus chère et la plus intense de l'enfant est le jeu. Peut-être sommes-nous en droit de dire : tout enfant qui joue se comporte comme un poète en tant qu'il se crée son propre monde ou, pour parler plus exactement, transporte les choses de son monde dans un ordre nouveau à sa convenance.
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Extrait du corrigé SUJET 1 : est-il toujours injuste de désobéir aux lois En préliminaire il nous faut définir le concept de Loi. Du latin lex, « loi », c'est la « règle ». En philosophie, ce terme a deux usages majeurs :
- pratique, où elle équivaut à la notion de règle,
et scientifique, où elle relève de la nécessité. En droit, la loi émane du pouvoir politique, et plus particulièrement, en démocratie après le pouvoir absolu, du pouvoir législatif où elle est débattue à l'assemblée. Elle prescrit ou interdit au nom du bien commun. Idéalement, la légalité se fonde sur la « loi naturelle », c'est-à-dire sur ce qui est légitime, rationnellement juste. Mais Montesquieu montre que l'esprit des lois dépend davantage des coutumes, du climat… En morale, la loi, d'abord perçue comme d'origine divine (ce dont témoigne le Décalogue, ensemble de dix préceptes donnés par Dieu à Moïse), s'apparente à un impératif que notre conscience nous demande de respecter. Produit de la raison pour Kant, de la nature pour Kant elle est une perversion de l'éducation pour Nietzsche. En science, la loi désigne un rapport invariable entre deux ou plusieurs phénomènes. Elle s'applique aussi bien à la matière (physique et chimie), qu'à la vie (biologie) ou à l'homme (sciences humaines), y compris dans ses créations désintéressées (l'esthétique a aussi ses normes)mais la question, ici, ne va pas jusque là.La loi sociétale est pour l'homme l'une des conditions de sa survie et de son bien-être. Mais les lois sont différentes, contestées, le simple fait de les voter nous montre une nature intrinsèque de discussion. Alors il est utile de réfléchir à la légitimité de refuser la légalité ! Ce qui induit une conception d'injustice mais cette dernière est elle subjective ou vraiment contre le bon sens ? L'Histoire est riche de moments ou la désobéissance a modifié notre société et bien-être (révoltes sociales, mouvements féministes, etc...) Dans ces cas sur quelles philosophies se baser ? Se justifier de l'injustice ? Il y va de l'éducation ; obéir ou savoir désobéir ?
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Extrait du sujet Sujet 1 : Seul ce qui peut s'échanger a-t-il de la valeur ? Sujet 2 : Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ? Sujet 3 : Le fait qu'on ne voit aucune thèse qui ne soit débattue et controversée1 entre nous, ou qui ne puisse l'être, montre bien que notre jugement naturel ne saisit pas bien clairement ce qu'il saisit, car mon jugement ne peut pas le faire admettre par le jugement de mon semblable : ce qui est le signe que je l'ai saisi par quelque autre moyen que par un pouvoir naturel qui serait en moi et en tous les hommes. Laissons de côté cette confusion infinie d'opinions que l'on voit parmi les philosophes eux-mêmes, et ce débat perpétuel et général sur la connaissance des choses. On a tout à fait raison, en effet, d'admettre que sur aucune chose les hommes – je veux dire les savants les mieux nés, les plus capables – ne sont d'accord, pas même sur le fait que le ciel est sur notre tête, car ceux qui doutent de tout doutent aussi de cela ; et ceux qui nient que nous puissions comprendre quelque chose disent que nous n'avons pas compris que le ciel est sur notre tête ; et ces deux opinions sont, par le nombre, incomparablement les plus fortes. Outre cette diversité et cette division infinies, par le trouble que notre jugement nous donne à nous-mêmes et par l'incertitude que chacun sent en lui, il est aisé de voir que ce jugement a son assise2 bien mal assurée. Comme nous jugeons différemment des choses ! Combien de fois changeons-nous d'opinions !.... MONTAIGNE, Les Essais (1580)
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Extrait du corrigé Seul ce qui peut s'échanger a-t il de la valeur ? Analyse : Échanger : c'est l'action d'offrir un objet ou une prestation en contrepartie d'une autre action. L'échange s'oppose au don. Valeur : l'appréciation d'une chose, sa qualité, son prix. 1. Seul ce qui peut s'échanger à un prix. 2. Des échanges relatifs et artificiels. 3. Ce qui ne s'échange pas a une plus grande valeur.
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Extrait du sujet : Sujet 1 : L'expérience peut-elle être trompeuse ? Sujet 2 : Peut-on maîtriser le développement technique ? Sujet 3 : Il est vrai que, dans les démocraties, le peuple paraît faire ce qu'il veut : mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un Etat, c'est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance, et ce que c'est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent : et, si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent, il n'aurait plus de liberté, parce que les autres auraient ce même pouvoir. MONTESQUIEU, De l'Esprit des lois (1748) Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinés principalement à guider votre réaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord étudié dans son ensemble. 1. Dégager l'idée principale du texte et les étapes du raisonnement. 2. Expliquer : a) « Dans les démocratiques, le peuple paraît faire ce qu'il veut » ; b) « La liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir » ; c) Que signifie « l'indépendance » dans le texte ? 3. Les lois sont-elles nécessaires à la liberté ?
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Extrait du corrigé : Sujet 1 : L'expérience peut-elle être trompeuse ? L'expérience a plusieurs définitions : Selon l'étymologie latine, le terme signifie « faire l'épreuve de ». L'expérience sensible est la somme d'informations données par les sens. L'expérience relève aussi du vécu, d'un apprentissage. L'expérience désigne enfin l'expérimentation désignant un ensemble de procédés permettant d'élaborer une loi scientifique. S'interroger sur la possibilité que l'expérience nous trompe, c'est envisager que nous avons été victimes de l'expérience. Nous avions confiance en l'expérience et elle nous a trompés. Comment l'expérience peut-être être trompeuse alors que nous tirons nous-mêmes des leçons de l'expérience ? L'expérience sensible peut être trompeuse Nous ne pouvons douter des informations des sens que sont la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher. Ils sont des intermédiaires indispensables pour connaître le réel. Comme l'explique le philosophe Hume, l'expérience sensible est le fondement des connaissances. Selon cet auteur, les idées sont des copies de nos impressions c'est-à-dire ce que nous ressentons, voyons… Or cette conception suppose que les sens sont fiables. L'expérience justement nous apprend que les sens ne sont pas toujours fiables. Descartes dans Discours de la méthode donne plusieurs exemples : le soleil paraît à quelques mètres, un bâton plongé dans l'eau parait cassé. Parfois même, nous croyons que l'objet existe or il s'agit d'une illusion d'optique. Que pouvons-nous déduire ? Dire que l'expérience est trompeuse signifierait qu'elle fait des erreurs ou qu'elle souhaite nous tromper. Cette personnification est inappropriée. Ce sont nous-mêmes qui avons une confiance abusive dans les sens. Ce n'est pas l'expérience qui est trompeuse mais nous- mêmes qui nous trompons. Comment ne pas se tromper ?
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Extrait du sujet :
- Sujet 1 : Y a-t-il un mauvais usage de la raison ?
- Sujet 2 : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?
Sujet 3 : On voit à quoi se réduirait l'homme, si l'on en retirait tout ce qu'il tient de la société : il tomberait au rang de l'animal. S'il a pu dépasser le stade auquel les animaux se sont arrêtés, c'est d'abord qu'il n'est pas réduit au seul fruit de ses efforts personnels, mais coopère régulièrement avec ses semblables ; ce qui renforce le rendement de l'activité de chacun. C'est ensuite et surtout que les produits du travail d'une génération ne sont pas perdus pour celle qui suit. De ce qu'un animal a pu apprendre au cours de son existence individuelle, presque rien ne peut lui survivre. Au contraire, les résultats de l'expérience humaine se conservent presque intégralement et jusque dans le détail, grâce aux livres, aux monuments figurés, aux outils, aux instruments de toute sorte qui se transmettent de génération en génération, à la tradition orale, etc. Le sol de la nature se recouvre ainsi d'une riche alluvion1 qui va sans cesse en croissant. Au lieu de se dissiper toutes les fois qu'une génération s'éteint et est remplacée par une autre, la sagesse humaine s'accumule sans terme, et c'est cette accumulation indéfinie qui élève l'homme au-dessus de la bête et au-dessus de lui-même. Mais, tout comme la coopération dont il était d'abord question, cette accumulation n'est possible que dans et par la société. DURKHEIM, Education et sociologie (1922)
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Extrait du corrigé : Sujet 1 : Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? Analyse de l'intitulé : « La raison » est le bon sens, la faculté de produire des raisonnements c'est-à-dire l'articulation entre les propositions. La raison a plusieurs fonctions comme connaître le réel ou produire un objet ou encore agir. L' « usage » est l'utilisation. L'intitulé se demande si on peut mal employer la faculté propre de l'homme. La problématique est la suivante : comment peut-il y avoir un mauvais usage de la raison alors qu'elle est la faculté propre de l'homme ? S'il y a un mauvais usage, comment le savoir ? Comment la raison peutelle s'évaluer elle-même ? Plan possible : 1. Le devoir d'user de la raison A) L'homme est d'une nature différente par rapport aux autres êtres vivants. Il doit user de sa raison pour connaître le réel, pour produire et pour agir. Au contraire, les autres êtres vivants ont des comportements naturels régis par l'instinct. B) Or l'homme peut refuser de ne pas user de la raison. Il peut refuser de connaître le réel, de produire et d'agir. Ce n'est pas un mauvais usage de la raison mais de la volonté. Dans Qu'est-ce que les Lumières ? Kant explique les défauts de l'homme que sont la paresse et la lâcheté. Transition : Si l'homme a la volonté de se servir de la raison, est-il assuré de réussir à mener à bien ses projets ? 2. Un possible mauvais usage de la raison A) L'homme ne peut pas se passer de règles pour connaître, pour produire et pour agir. Il doit avoir une méthode. Descartes dans Discours de la méthode donne des règles simples : ne recevoir pour vrai que ce qui se présenterait de manière claire et distincte, diviser les difficultés, conduire par ordre les pensées et faire dénombrement. B) Par conséquent, l'usage de la raison ne peut se faire sans règles ni seul. L'homme a besoin d'un guide pour mener à bien ses projets. Le guide peut être le philosophe par ses écrits, le savant pour la production. Le dialogue est aussi indispensable comme nous le montre les dialogues de Socrate. La confrontation avec l'autre permet de nous rendre compte de nos erreurs.
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Sujet 1 : Pour être juste, suffit-il d'obéir aux lois ? Sujet 2 : Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ? Sujet 3 : Explication de texte. Même quand les peintres travaillent sur des objets réels, leur but n'est jamais d'évoquer l'objet même, mais de fabriquer sur la toile un spectacle qui se suffit. La distinction souvent faite entre le sujet du tableau et la manière1 du peintre n'est pas légitime parce que, pour l'expérience esthétique, tout le sujet est dans la manière dont le raisin, la pipe ou le paquet de tabac est constitué par le peintre sur la toile. Voulons-nous dire qu'en art la forme seule importe, et non ce qu'on dit ? Nullement. Nous voulons dire que la forme et le fond, ce qu'on dit et la manière dont on le dit ne sauraient exister à part. Nous nous bornons en somme à constater cette évidence que, si je peux me représenter d'une manière suffisante, d'après sa fonction, un objet ou un outil que je n'ai jamais vu, au moins dans ses traits généraux, par contre les meilleures analyses ne peuvent me donner le soupçon de ce qu'est une peinture dont je n'ai jamais vu aucun exemplaire. Il ne s'agit donc pas, en présence d'un tableau, de multiplier les références au sujet, à la circonstance historique, s'il en est une, qui est à l'origine du tableau. MERLEAU-PONTY
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Sujet 1 : Pour être juste, suffit-il d'obéir aux lois ? Juste est une qualité morale qui signifie assurer une égalité entre les hommes. Obéir aux lois signifie se soumettre aux normes qui régissent la vie en société. On peut distinguer les lois relevant du droit positif c'est-à-dire institué par les hommes et les lois non instituées par les hommes comme les lois relevant du droit naturel ou les lois religieuses. L'intitulé pose un but : être juste. L'intitulé affirme une condition : obéir aux lois. L'intitulé s'interroge sur cette condition : est-elle suffisante ou pas ?
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Sujet_Bac_STMG_2015_Philosophie
Extrait du sujet 2015
Sujet 1 : La culture fait-elle l'homme ? Sujet 2 : Peut-on être heureux sans être libre ? Sujet 3 : La règle par où nous nous conduisons communément en nos raisonnements, est que les objets dont nous n'avons pas l'expérience ressemblent à ceux dont nous l'avons ; que ce que nous avons vu être le plus ordinaire est toujours le plus probable ; et que, lorsqu'il y a opposition des arguments, nous devons donner la préférence à ceux qui se fondent sur le plus grand nombre d'observations passées. Mais quoique, en procédant selon cette règle, nous rejetions promptement tout fait insolite et incroyable à un degré ordinaire, pourtant, en avançant davantage, l'esprit n'observe pas toujours la même règle : lorsque quelque chose est affirmé de suprêmement absurde et miraculeux, il admet d'autant plus promptement un tel fait, en raison de la circonstance même qui devrait en détruire l'autorité. La passion de surprise et d'émerveillement qui produit des miracles, étant une agréable émotion, produit une tendance sensible à croire aux événements d'où elle dérive HUME , Enquête sur l'entendement humain (1748)
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Sujet : La culture fait-elle l'homme ? Analyse du sujet : Le terme de culture vient du latin « colere », mettre en valeur. Par extension, ce terme a plusieurs sens. Il désigne tout ce par quoi la nature humaine s'élève au - dessus de l'animalité et de la nature et tout ce qui, dans le milieu, est dû à l'homme. Ce sens concerne l'humanité entière. Sens anthropologique (l'anthropologie est la science de l'homme.). On parle d'une culture pour désigner la manière déterminée dont une population donnée s'élève au - dessus de la nature. Ce terme renvoie à la diversité des groupes humains. La culture d'une société donnée inclut la totalité des coutumes, des lois, des croyances, des techniques, les formes d'art, le langage, la pensée. (sens anthropologique) La culture au sens restreint est également une norme d'éducation, un savoir, des goûts, une fréquentation des œuvres, un savoir-vivre. Faire l'homme signifie constitue l'homme. Problématique : Comment la culture c'est-à-dire ce qui est institué par l'homme peut-t-elle être à l'origine de celui-ci (...) NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.
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Extrait du sujet : > 1er sujet : Les échanges sont-ils toujours intéressés ? > 2ème sujet: Une vérité peut-elle être définitive ? > 3eme sujet: Texte : PLATON, Gorgias (autour de 387 av. J.-C.)
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Nous avons demandé à un correcteur de plancher en même temps que vous sur le sujet et de vous donner ses éléments de réponse, pour vous permettre de les comparer avec votre copie. Extrait : Les échanges sont-ils toujours intéressés ? Ce sujet demandait une réflexion sur la nature de l'échange et sur les liens que celui-ci entretient avec le don désintéressé ainsi qu'avec l'intérêt. En effet il demande ce qu'est la raison d'être des échanges et pourquoi nous échangeons. Les échanges sont présents dans nos vies et à de nombreux niveaux : la famille, l'économie, l'amitié, etc. Il faut donc traiter l'ensemble de ces échanges pour voir ce qu'ils peuvent avoir en commun ou au contraire ce qui peut les distinguer les uns des autres. Ce sujet pose problème notamment parce qu'il porte sur un « toujours », il interroge donc sur une forme d'éternel de l'échange qu'il s'agirait de découvrir voire de mettre en évidence si cela est envisageable. Pour répondre, plusieurs pistes sont possibles et aucun auteur n'est requis en particulier. Cependant, l'épreuve est également une épreuve de culture générale philosophique qui suppose mobilisation de quelques textes canoniques qui ont, en principe, été étudiés en classe. Dans une première partie, il était peut-être possible de faire une distinction entre l'échange et le don. Échanger c'est à la fois donner et recevoir de manière dédoublée : donner à l'autre et recevoir de lui un autre don qui suppose lui-même réception de sa part. En d'autres termes lorsque j'échange un objet contre de l'argent, je donne l'objet et je reçois l'argent et l'autre, me donne de l'argent et il reçoit l'objet.
Attention toutefois, il s'agit bien d'une proposition de corrigé et pas d'un corrigé officiel...
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Karl Marx Works 1844
Economic & Philosophic Manuscripts of 1844 [1]
Written: Between April and August 1844; First Published: 1932; Source: Marx. Economic and Philosophic Manuscripts of 1844; Publisher: Progress Publishers, Moscow 1959; Translated: by Martin Milligan; Transcribed: for marxists.org by Andy Blunden in 2000; Proofed: and corrected by Matthew Carmody 2009; See alternate translation .
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First Manuscript
Wages of Labour Profit of Capital
1. Capital 2. The Profit of Capital 3. The Rule of Capital Over Labour and the Motives of the Capitalist 4. The Accumulation of Capitals and the Competition Among the Capitalists
Rent of Land Estranged Labour
Second Manuscript
Antithesis of Capital and Labour. Landed Property and Capital
Third Manuscript
Private Property and Labour Private Property and Communism Human Needs & Division of Labour Under the Rule of Private Property The Power Of Money Critique of the Hegelian Dialectic and Philosophy as a Whole
Hegel’s Construction of The Phenomenology , November 1844 Plan for a Work on The Modern State , November 1844
||XXXIX| I have already announced in the Deutsch-Französische Jahrbücher the critique of jurisprudence and political science in the form of a critique of the Hegelian philosophy of law . While preparing it for publication, the intermingling of criticism directed only against speculation with criticism of the various subjects themselves proved utterly unsuitable, hampering the development of the argument and rendering comprehension difficult. Moreover, the wealth and diversity of the subjects to be treated could have been compressed into one work only in a purely aphoristic style; whilst an aphoristic presentation of this kind, for its part, would have given the impression of arbitrary systematism. I shall therefore publish the critique of law, ethics, politics, etc., in a series of distinct, independent pamphlets, and afterwards try in a special work to present them again as a connected whole showing the interrelationship of the separate parts, and lastly attempt a critique of the speculative elaboration of that material. For this reason it will be found that the interconnection between political economy and the state, law, ethics, civil life, etc., is touched upon in the present work only to the extent to which political economy itself expressly touches upon these subjects.
It is hardly necessary to assure the reader conversant with political economy that my results have been attained by means of a wholly empirical analysis based on a conscientious critical study of political economy.
(Whereas the uninformed reviewer who tries to hide his complete ignorance and intellectual poverty by hurling the “ utopian phrase ” at the positive critic’s head, or again such phrases as “quite pure, quite resolute, quite critical criticism,” the “not merely legal but social – utterly social – society,” the “compact, massy mass,” the “outspoken spokesmen of the massy mass,” [2] this reviewer has yet to furnish the first proof that besides his theological family affairs he has anything to contribute to a discussion of worldly matters.)
It goes without saying that besides the French and English socialists I have also used German socialist works. The only original German works of substance in this science, however – other than Weitling’s writings – are the essays by Hess published in Einundzwanzig Bogen [3] and Umrisse zu einer Kritik der Nationalökonomie by Engels in the Deutsch-Französische Jahrbücher, where also the basic elements of this work have been indicated by me in a very general way.
(Besides being indebted to these authors who have given critical attention to political economy, positive criticism as a whole – and therefore also German positive criticism of political economy – owes its true foundation to the discoveries of Feuerbach , against whose Philosophie der Zukunft and Thesen zur Reform der Philosophie in the Anekdota, despite the tacit use that is made of them, the petty envy of some and the veritable wrath of others seem to have instigated a regular conspiracy of silence.
It is only with Feuerbach that positive, humanistic and naturalistic criticism begins. The less noise they make, the more certain, profound, extensive, and enduring is the effect of Feuerbach’s writings, the only writings since Hegel’s Phänomenologie and Logik to contain a real theoretical revolution.
In contrast to the critical theologians of our day, I have deemed the concluding chapter of this work – a critical discussion of Hegelian dialectic and philosophy as a whole to be absolutely necessary, a task not yet performed. This lack of thoroughness is not accidental, since even the critical theologian remains a theologian. Hence, either he has to start from certain presuppositions of philosophy accepted as authoritative; or, if in the process of criticism and as a result of other people’s discoveries doubts about these philosophical presuppositions have arisen in him, he abandons them in a cowardly and unwarrantable fashion, abstracts from them, thus showing his servile dependence on these presuppositions and his resentment at this servility merely in a negative, unconscious and sophistical manner.
(He does this either by constantly repeating assurances concerning the purity of his own criticism, or by trying to make it seem as though all that was left for criticism to deal with now was some other limited form of criticism outside itself – say eighteenth-century criticism – and also the limitations of the masses, in order to divert the observer’s attention as well as his own from the necessary task of settling accounts between criticism and its point of origin – Hegelian dialectic and German philosophy as a whole – that is, from this necessary raising of modern criticism above its own limitation and crudity. Eventually, however, whenever discoveries (such as Feuerbach’s ) are made regarding the nature of his own philosophic presuppositions, the critical theologian partly makes it appear as if he were the one who had accomplished this, producing that appearance by taking the results of these discoveries and, without being able to develop them, hurling them in the form of catch-phrases at writers still caught in the confines of philosophy. He partly even manages to acquire a sense of his own superiority to such discoveries by asserting in a mysterious way and in a veiled, malicious and skeptical fashion elements of the Hegelian dialectic which he still finds lacking in the criticism of that dialectic (which have not yet been critically served up to him for his use) against such criticism – not having tried to bring such elements into their proper relation or having been capable of doing so, asserting, say, the category of mediating proof against the category of positive, self-originating truth, (...) in a way peculiar to Hegelian dialectic. For to the theological critic it seems quite natural that everything has to be done by philosophy, so that he can chatter away about purity, resoluteness, and quite critical criticism; and he fancies himself the true conqueror of philosophy whenever he happens to feel some element [4] in Hegel to be lacking in Feuerbach – for however much he practises the spiritual idolatry of “ self-consciousness ” and “mind” the theological critic does not get beyond feeling to consciousness.)
On close inspection theological criticism – genuinely progressive though it was at the inception of the movement – is seen in the final analysis to be nothing but the culmination and consequence of the old philosophical, and especially the Hegelian, transcendentalism, twisted into a theological caricature. This interesting example of historical justice, which now assigns to theology, ever philosophy’s spot of infection, the further role of portraying in itself the negative dissolution of philosophy, i.e., the process of its decay – this historical nemesis I shall demonstrate on another occasion. [5]
(How far, on the other hand, Feuerbach’s discoveries about the nature of philosophy still, for their proof at least, called for a critical discussion of philosophical dialectic will be seen from my exposition itself.) ||LX|
Wages of Labour – First Section 1844 Index | Study Guide | Marx-Engels Internet Archive
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Bac de Philo : La nature - Fiche de révision. Par Les Bons Profs, partenaire de l'Etudiant , publié le 04 mai 2023. 8 min. Méthodo. Bac. Il est courant d'opposer la nature à la culture. La ...
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Un être civilisé est en ce sens un être dont on a réussi à développer tous les potentiels humains. En conclusion, l'enjeu du sujet tourne autour de la définition de l'homme, de sa nature ...
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La nature fournit son idéal à la technique, la technique fournit à l'homme les modèles à partir desquels il comprend la nature : c'est ce qu'il faut bien nommer le schème artificialiste. Comme l'a bien montré Heidegger, les concepts fondamentaux à partir desquels nous pensons le monde sont tous issus de la façon dont nous comprenons ...
L'homme est-il gardien de la nature et quel type de gardien se doit-il d'être ? Introduction 1. ... Les compétences pour faire un bon devoir de philo. Méthodologie de la dissertation en Philo.
Je vous présente dans cette vidéo la notion de nature qui est une des notions du programme de philosophie en terminale. ️ TELECHARGEZ votre guide pour réussi...
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une preuve : il montre quelque chose, mais il ne démontre rien ! - Il faut rédiger des transitions entre chaque partie de votre devoir ; elles permettent au correcteur de suivre la progression logique de votre réflexion. Une bonne transition comporte toujours 3 moments : un bilan rapide de ce qui.
En effet on considère que protéger la nature c'est l'aider a préserver ou encore on la protège. Or la protéger signifierait qu'on veut la prémunir d'un danger, ou d'une menace . De plus l'exploitation et la technique ont donné lieu à de nombreuse questionnement sur le danger et la protection de la nature. Doit-on signifie ...
The phenomenon of desire: philosophical and anthropological analysis. The dissertation оf Candidate's degree in Philosophy on specialty 09.00.04 — philosophical anthropology, philosophy of culture. — Kharkіv National University of ... desire and labor are the same in nature while occupying different regimes. I argue these claims open onto ...
The fragment On the Question of Dialectics is contained in a notebook between the conspectus of Lassalle's book on Heraclitus and the conspectus of Aristotle's Metaphysics . Written in 1915 in Bern. Note that this document has undergone special formating to ensure that Lenin's sidenotes fit on the page, marking as best as possible where ...
Retrouvez le corrigé de l'épreuve de Philosophie du Bac STMG 2021. SUJET 1 : est-il toujours injuste de désobéir aux lois En préliminaire il nous faut définir le concept de Loi. Du latin ...
of 1844. Written: Between April and August 1844; First Published: 1932; Source: Marx. Economic and Philosophic Manuscripts of 1844; Publisher: Progress Publishers, Moscow 1959; Translated: by Martin Milligan; Transcribed: for marxists.org by Andy Blunden in 2000; Proofed: and corrected by Matthew Carmody 2009;
This dissertation, based on two years of fieldwork in among the economists of Moscow (2010-2012), brings the tools of science studies to the social ... attention (and fear), the nature of Russian liberalism have been largely taken for granted. I reconstruct the genealogies of mathematical economics to understand contemporary Russian liberalism ...