LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC

  • Archives du BAC (43 538)
  • Art (11 063)
  • Biographies (6 177)
  • Divers (47 457)
  • Histoire et Géographie (17 971)
  • Littérature (30 274)
  • Loisirs et Sports (3 295)
  • Monde du Travail (32 160)
  • Philosophie (9 544)
  • Politique et International (18 655)
  • Psychologie (2 956)
  • Rapports de Stage (6 976)
  • Religion et Spiritualité (1 441)
  • Sante et Culture (6 437)
  • Sciences Economiques et Sociales (23 576)
  • Sciences et Technologies (11 299)
  • Société (10 930)
  • Page d'accueil
  • / Archives du BAC
  • / BAC Histoire - Geo

EXPOSE SUR LA CEDEAO

Par verdian   •  14 Mars 2017  •  Rapport de stage  •  1 260 Mots (6 Pages)  •  12 090 Vues

INTRODUCTION

La communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest ou CEDEAO fut créée le 28 Mai 1975 par le Traité de Lagos qui rentra en vigueur le 05 Novembre 1976.

Vaste d’environ 5.114.300 km 2  et peuplée de plus de 252millions d’habitants, l’organisation comprend 15 États qui diffèrent de par leurs régimes politiques, leurs langues et leurs monnaies.

Cependant, comment se présente telle ?

Pour mieux cerner cette interrogation, nous allons d’abord analyser les circonstances de sa naissance, ensuite son fonctionnement et enfin dresser le bilan de son existence.

  • NAISSANCE, OBJECTIFS ET PRINCIPES DE LA CEDEAO
  • Origines et naissance de la CEDEAO

L’un des traits caractéristiques de l’Afrique indépendante, est son morcellement en une multitude de micro-nations. Cette ‘‘balkanisation’’ aura pour conséquences la fragilité des économies et le sous-développement des États africains.

Cette situation sera à la base de la naissance de plusieurs organisations régionales d’intégration économique et politique telles que le Conseil de l’Entente, la CEAO… Mais l’idée de création de la CEDEAO fut émise en 1968 et reprise en 1972 par les chefs d’États du Togo et du Nigéria : Gnassingbé Eyadema et Yacubu Gowon.

Et sous leur impulsion, un avant projet élaboré en Décembre 1974 (experts et juristes).

Le Traité de sa création a été signé le 28 Mai 1975 à Lagos au Nigéria. En 1977, la Mauritanie se retire de l’organisation quand le Cap vert fait son entrée. Aujourd’hui, elle comprend 15 États repartis en 3 grandes zones :

  • 8 pays francophones : Benin, Cote d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Togo, Sénégal, Niger, Guinée
  • 5 pays anglophones : Nigéria, Ghana, Libéria, Sierra Leone, Gambie
  • 2 pays lusophones : Cap vert, Guinée Bissau

(Voir carte)

  • Objectifs de la CEDEAO

Promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines de l’activité économique. L répond au souci de résoudre les difficultés qui se présentent aux États. Son objectif principal étant de réaliser une intégration économique, sociale et culturelle des États membres, son action va porter sur :

  • Suppression des barrières douanières
  • Libre circulation des personnes et des biens
  • Harmonisation des politiques sectorielles régionales

NB : c’est la promotion de l’intégration régionale pour l’élévation du niveau de vie des populations : la lutte contre la pauvreté et les disparités régionales, la domination économique extérieure.

  • Principes de l’organisation

La CEDEAO a plusieurs principes dont :

  • Intangibilité des frontières héritées de la colonisation (respect de l’intégrité territoriale de chaque Etat)
  • Libre circulation des personnes, des biens et des services
  • Non-ingérence dans les affaires intérieures des États
  • Promouvoir et consolider la démocratie
  • Règlement pacifique des différents c’est à dire par le dialogue
  • Non recours à la force, à la menace ou à la subversion

NB  : les principes de l’Onu et de l’UA sont reconnus par la CEDEAO par le protocole de non-agression du 22 Avril 1978 signé à Lagos et le protocole d’Assistance Mutuelle en matière de défense du 26 Mars 1981 signé à Lomé.

  • LES INSTITUTIONS DE LA CEDEAO ET LEUR FONCTIONNEMENT
  • La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement

C’est l’organe suprême de l’organisation. Elle est l’autorité de contrôle et se réunit 1fois/an.

Son rôle est d’assurer la direction générale, de contrôler l’exécution des lois pour un développement progressif et la réalisation des objectifs fixés, établir les règlements intérieurs.

  • Le conseil des ministres  

Il regroupe les ministres des affaires étrangères et leurs adjoints (2 par Etat) et se réunit 2fois/an. Il a pour rôle de veiller au bon fonctionnement et au développement de l’organisation.

Il prépare la CCEG, fait des recommandations sur les problèmes de politiques générales

NB : il donne des directives aux autres institutions relevant de son autorité

  • Le secrétariat général

Il est dirigé par un secrétaire exécutif sur nomination de la CCEG pour un mandat de 4 ans renouvelable 1seule fois.

Il a pour charge l’administration courante de la communauté et ses institutions, de fournir des services aux institutions et les aider dans leur fonctionnement, de soumettre un rapport d’activités…

NB  : assisté par 2 secrétaires exécutifs et 1 contrôleur financier

  • Le tribunal de la communauté

C’est l’organe judiciaire. Il est chargé d’assurer le respect du droit et des principes d’équité, des interprétations des clauses du traité – de régler les différends à l’intérieur de la communauté ou qui engagent la communauté à l’extérieur.

Academia.edu no longer supports Internet Explorer.

To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to  upgrade your browser .

Enter the email address you signed up with and we'll email you a reset link.

  • We're Hiring!
  • Help Center

paper cover thumbnail

La CEDEAO: une structure d’intégration régionale à l’avant garde du développement économique de l’Afrique de l’Ouest

Profile image of Mehdi Guennouni

Related Papers

ECDPM Discussion Paper

Bruce Byiers

Ce document analyse et met en lumière les intérêts et les jeux et enjeux autour de deux organisations régionales qui se chevauchent en Afrique de l'Ouest : La CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), qui compte quinze membres, et l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), dont les huit membres sont également membres de la CEDEAO. Nous explorons l'interaction des mandats formels et des structures de coopération des deux organisations, en examinant leur histoire, leur légitimité et les intérêts des États membres. Nous nous concentrant particulièrement sur le commerce régional. Si le chevauchement des adhésions UEMOA-CEDEAO a une histoire et une logique, il crée des difficultés pratiques, notamment dans le cas de la promotion du commerce régional. La plus grande intégration apparente de l'UEMOA et sa longévité par rapport à la CEDEAO expliquent en partie pourquoi les flux commerciaux enregistrés semblent plus concentrés entre les États membres de l'UEMOA. En même temps, la CEDEAO tire sa légitimité de sa plus grande portée d'adhésion, son rôle en matière de paix et de sécurité, et du fait qu'elle est l'une des huit communautés économiques régionales reconnues par l'Union africaine, entre autres. Bien que les deux organisations servent un objectif différent, les incompatibilités proviennent essentiellement d'une mise en oeuvre incorrecte des politiques convenues par la CEDEAO. Même si les efforts se poursuivent pour harmoniser les procédures commerciales entre la CEDEAO et l'UEMOA, les deux organisations semblent destinées à coexister. Si les États membres et leurs entreprises utilisent sélectivement les règles de l'UEMOA ou de la CEDEAO à des fins différentes, les décideurs politiques et leurs partenaires extérieurs doivent considérer cela comme un point de départ dans leur soutien-et pas seulement comme une anomalie.

introduction de dissertation sur la cedeao

Institut de l'Afrique de l'Ouest (IAO)

Djénéba Traoré

L’Institut de l’Afrique de l’Ouest (IAO), en partenariat avec Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), a organisé un séminaire de formation sur le thème: “ Les Enjeux de l’Intégration Régionale en Afrique de l’Ouest et dans le Monde” à l’attention des cadres et acteurs en charge des structures de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest du 24 au 28 Juin 2013 à Lomé, Togo. L’évènement était placé sous le haut patronage du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République Togolaise. L’objectif majeur de la formation visait la consolidation des connaissances sur le processus d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest des administrateurs, des décideurs, des entrepreneurs et des organisations de la société civile en renforçant leurs capacités sur les défis actuels, la gouvernance et les stratégies pour promouvoir l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

"En cohérence avec le pari de la Coopération Espagnole de mettre la priorité sur cette région, et qui se retrouve dans plusieurs programmes de ces dernières années, l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) exprime le besoin d’approfondir les connaissances sur les processus d’intégration économique et politique de la CEDEAO; en particulier dans les secteurs fortement soutenus par la AECID, comme le sont ceux de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, des énergies renouvelables et de la connectivité énergétique, et des infrastructures. De plus, en ce qui concerne ces secteurs, figurent dans les annexes de la version complète du rapport, les principaux aspects relatifs à l’appropriation et l’alignement des stratégies régionales des pays partenaires prioritaires de la Coopération Espagnole (Sénégal, Mali et Niger) et ceux considérés comme particulièrement importants au niveau régional pour l’Espagne (Nigeria, Ghana, Cap-Vert et Burkina Faso). Dans la dernière partie de l’étude, les avancées et les obstacles des différents aspects de l’intégration régionale sont analysés, en portant une attention particulière aux trois secteurs mentionnés, et en exposant les principaux aspects des politiques de l’Union européenne (UE) et leur impact sur les processus d’intégration régionale de la CEDEAO, dans le domaine commercial, financier et du développement. Les données pour réaliser cette étude proviennent du recueil de différentes sources primaires et secondaires et d’entretiens réalisés à des acteurs et informateurs clés durant la phase de travail de terrain réalisé à Abuja et à Bruxelles."

Dirk Kohnert

ABSTRACT & RÉSUMÉ & ZUSAMMENFASSUNG: Economic integration among West African member states was the original mandate of ECOWAS. Threats to development, peace and security led the community to expand its mandate to include conflict management. ECOWAS has established a commendable record in peacekeeping. Its intervention in Liberia ended the conflict. In Sierra Leone, it provided the necessary support to the legitimate government, but in Guinea Bissau, it failed to stop the violence. In 2004, ECOMOG was replaced by the ECOWAS Standby Force (ESF), made up of military, police and civilian personnel. As part of its missions, ECOWAS has implemented conflict prevention and resolution mechanisms outlined in its Conflict Prevention Framework (ECPF). However, the organisation relies on its member states to achieve its objectives. Unfortunately, the latter is mostly characterised by a lack of political and financial commitment. In recent years, ECOWAS has focused on counter-terrorism strategies. However, these too have been hampered by capacity constraints, the persistence of a socioeconomic environment increasingly conducive to religious fundamentalism and extremism, and varying levels of political will and commitment. The ECOWAS institution's conflict prevention tools are currently stronger than its conflict management tools. At present, the ESF lacks the logistical and financial capacity for military deployment. Nigeria, the main troop and financial contributor, was supposed to provide more than half of the pledged ESF troops. But it has internal security challenges of its own. It is therefore doubtful that it could spare its pledged troops for an ESF mission. All this suggests that ECOWAS, once a force to be reckoned with in West Africa, has been reduced to a paper tiger. It's warning to intervene, by military force if necessary, in the current conflict in Niger, where a coup has overthrown the legitimate government, was reckoned as an empty threat. Especially since the coup leaders in Mali, Niger and Guinea have been backed by Russia. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ: [La CEDEAO, autrefois puissance affirmée en Afrique de l'Ouest, réduite à un tigre de papier ?] – L'intégration économique entre les États membres de l'Afrique de l'Ouest était le mandat initial de la CEDEAO. Les menaces au développement, à la paix et à la sécurité ont conduit la communauté à élargir son mandat pour inclure la gestion des conflits. La CEDEAO a établi un bilan louable en matière de maintien de la paix. Son intervention au Liberia a mis fin au conflit. En Sierra Leone, il a fourni le soutien nécessaire au gouvernement légitime, seul en Guinée Bissau, il n'a pas réussi à arrêter la violence. En 2004, l'ECOMOG a été remplacé par la Force en attente de la CEDEAO (ESF), composée de militaires, de policiers et de civils. Dans le cadre de ses missions, la CEDEAO a mis en place des mécanismes de prévention et de résolution des conflits décrits dans son Cadre de Prévention des Conflits (ECPF). Cependant, l'organisation compte sur ses États membres pour atteindre ses objectifs. Malheureusement, ce dernier se caractérise surtout par un manque d'engagement politique et financier. Ces dernières années, la CEDEAO s'est concentrée sur les stratégies de lutte contre le terrorisme. Cependant, ceux-ci ont également été entravés par des contraintes de capacité, la persistance d'un environnement socio-économique de plus en plus propice au fondamentalisme et à l'extrémisme religieux, et des niveaux variables de volonté et d'engagement politique. Les outils de prévention des conflits de l'institution de la CEDEAO sont actuellement plus solides que ses outils de gestion des conflits. À l'heure actuelle, les ESF n'ont pas la capacité logistique et financière pour un déploiement militaire. Le Nigeria, principal contributeur de troupes et financier, était censé fournir plus de la moitié des troupes promises par le FSE. Mais il a ses propres problèmes de sécurité intérieure. Il est donc douteux qu'il puisse épargner ses troupes promises pour une mission ESF. Tout cela suggère que la CEDEAO, autrefois une force avec laquelle il faut compter en Afrique de l'Ouest, a été réduite à un tigre de papier. C'est un avertissement d'intervenir, par la force militaire si nécessaire, dans le conflit actuel au Niger, où un coup d'État a renversé le gouvernement légitime, a été considéré comme une menace vide. D'autant plus que les putschistes au Mali, au Niger et en Guinée ont été soutenus par la Russie. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ ZUSAMMENFASSUNG: [ECOWAS, einst eine durchsetzungsfähige Macht in Westafrika, reduziert auf einen Papiertiger?] – Die wirtschaftliche Integration der westafrikanischen Mitgliedsstaaten war das ursprüngliche Mandat der ECOWAS. Bedrohungen für Entwicklung, Frieden und Sicherheit führten dazu, dass die Gemeinschaft ihr Mandat auf die Konfliktbewältigung ausweitete. ECOWAS hat eine lobenswerte Bilanz bei der Friedenssicherung vorzuweisen. Sein Eingreifen in Liberia beendete den Konflikt. In Sierra Leone leistete sie der legitimen Regierung die nötige Unterstützung, nur in Guinea-Bissau gelang es ihr nicht, die Gewalt zu stoppen. Im Jahr 2004 wurde ECOMOG durch die ECOWAS Standby Force (ESF) ersetzt, die aus Militär, Polizei und Zivilpersonal besteht. Im Rahmen ihrer Missionen hat die ECOWAS Mechanismen zur Konfliktverhütung und -lösung implementiert, die in ihrem Conflict Prevention Framework (ECPF) festgelegt sind. Um ihre Ziele zu erreichen, ist die Organisation jedoch auf ihre Mitgliedsstaaten angewiesen. Letztere sind leider meist durch mangelndes politisches und finanzielles Engagement gekennzeichnet. In den letzten Jahren hat sich die ECOWAS auf Strategien zur Terrorismusbekämpfung konzentriert. Allerdings wurden auch diese durch Kapazitätsengpässe, das Fortbestehen eines sozioökonomischen Umfelds, das zunehmend religiösen Fundamentalismus und Extremismus begünstigt, und ein unterschiedliches Maß an politischem Willen und Engagement behindert. Die Konfliktpräventionsinstrumente der ECOWAS-Institution sind derzeit stärker als ihre Konfliktmanagementinstrumente. Dem ESF fehlen derzeit die logistischen und finanziellen Kapazitäten für einen Militäreinsatz. Nigeria, der Haupttruppensteller und Finanzgeber, sollte mehr als die Hälfte der zugesagten ESF-Truppen stellen. Aber das Land hat erst einmal seine eigenen internen Sicherheitsherausforderungen zu bewältigen. Es ist daher fraglich, ob es seine zugesagten Truppen für einen ESF-Einsatz entbehren könnte. All dies deutet darauf hin, dass die ECOWAS, einst eine ernst zu nehmende Kraft in Westafrika, auf einen Papiertiger reduziert wurde. Die Warnung, notfalls mit militärischer Gewalt in den aktuellen Konflikt in Niger einzugreifen, wo ein Putsch die rechtmäßige Regierung gestürzt hat, gilt als leere Drohung. Zumal die Putschisten in Mali, Niger und Guinea von Russland

barhame diop

Center for European Integration Studies

Il y a 20 ans, en Juillet 1993, le processus d’intégration en Afrique de l’Ouest eut un nouveau cadre contractuel avec le « traité révisé de la CEDEAO ». La conférence à mi-temps du projet IAO-ZEI, qui s'est déroulée en octobre 2013 à Praia, a été l’occasion pour faire un bilan, dans le contexte de l’anniversaire de cette étape historique. Le recueil ici présenté résume les résultats de la conférence et de la première phase du projet dans les trois langues officielles de la CEDEAO, l’anglais, le français et le portugais. Les articles analysent le processus d’intégration ouest-africaine en termes de succès, obstacles et défis pour l’avenir. Dans son approche interdisciplinaire, ce recueil clarifie le développement institutionnel, ainsi que les domaines de l’économie, du droit, de la sécurité et de l’énergie. Un autre article étudie la nature multidimensionnelle des relations entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe au niveau national et supranational. Tous les auteurs sont des WAI-Fellows et ils mettent en exergue les réalisations institutionnelles et politiques, ainsi que l’engagement manifesté dans les deux dernières décennies en faveur d’une approche à la politique régionale en Afrique de l’Ouest. Néanmoins, les critiques parlent d’un côté d’un manque de ressource de la part des institutions et des structures régionales, ce qui ne permet pas de réaliser ces projets à l’échelle de l’aspiration stratégique. De l’autre côté, les États membres se montrent plus sceptiques à un transfert plus important de pouvoirs au niveau régional. C’est aussi pour cette raison qu’existe un décalage entre les projets politiques et leur mise en pratique, décalage auquel il faudra remédier. Egalement dans sa deuxième phase, la coopération IAO-ZEI devra par conséquent continuer à se consacrer, d’un point de vue académique, à l’élaboration de solutions à ces problématiques.

GAMMADIGBE Vigninou

Quelles sont les dimensions de l’intégration régionale qui supportent significativement les échanges de produits agricoles en Afrique de l’Ouest ? Dans quelle mesure l’intégration régionale contribue-t-elle à l’indépendance et la sécurité alimentaire des pays de l’Afrique de l’Ouest ? Quels sont les déterminants du commerce intra-communautaire de produits agricoles en Afrique de l’Ouest ? Dans ce papier, nous abordons ces questions en usant premièrement d’un modèle de gravité augmenté. Nous mobilisons ensuite les techniques méta-analytiques pour synthétiser nos estimations des effets isolés de deux dimensions de l’intégration régionale à savoir l’intégration commerciale et l'intégration économique et monétaire. Les résultats suggèrent que les deux dimensions exercent chacune des effets significativement positifs sur le commerce intra-zone des produits agricoles. L'impact de l'intégration économique et monétaire semble plus élevé. Cependant, il est probable que ces effets positifs soient réduits par des détournements à l'exportation de produits agricoles. Les résultats donnent lieu à des recommandations de politique économique.

Djamel Eddine Guechi

Regionalism in Africa has undergone various changes. First, it was marked by the fervor of the independence period, accompanied by a Pan-Africanist discourse and the creation of the Organization of African Unity (OAU). The downturn in the 1970s, caused by multiple crises and divergent approaches among African leaders, was followed by a new regionalist impulse in the 1990s. Within the African regional integration context, Central Africa occupies a special position. The region provides the physical link between the African integration spaces and is endowed with major resource deposits, containing therefore a high economic development potential. The WAI-ZEI Paper at hand sheds light on the dynamics of regional integration in Central Africa, by portraying the two communities that co-exist in the region: the Economic Community of Central African States (ECCAS) and the Central African Economic and Monetary Community (CEMAC). Against this background, challenges for a deepened and successful integration process are discussed.

Politique étrangère

Abdou Diouf

RELATED PAPERS

Alwin Bachmann

Journal of Biological Chemistry

Charles Serhan

Emily Schwitzgebel

Ain Shams Engineering Journal

Nadhir Al-Ansari

Khairul Nazri Abd Wahib

Archives of Academic Emergency Medicine

Mohammad Reza Farnia

JOSE BENJAMIN GALLEGO ALZATE

Shadows on the Trail Pentalogy by John Bradford Branney

John B R A D F O R D Branney

Cell Calcium

ismail khan

International Journal Of Scientific Advances

Xoan Le Thi

TONU MARIA ROLUL MASS-MEDIA ÎN INTEGRAREA SOCIALĂ A PERSOANELOR CU HANDICAP

International Journal of Infectious Diseases

Ariel Adaszko

Physiological reports

Mitchell George

Fabio Cristiano Souza Oliveira

Handbuch Klassische Emotionstheorien

Damian Caluori

Peshawar Journal of Psychology and Behavioral Sciences (PJPBS)

iram batool

brayan puches torres

Clinical infectious diseases : an official publication of the Infectious Diseases Society of America

Prof. Oluseye O. Bolaji

Handbook of Research on Innovative Pedagogies and Technologies for Online Learning in Higher Education

Kristin Koskey

International Journal for Innovation Education and Research

Elisangela Ferreira Menezes

European Heart Journal

Elda Favari

Dorota Sula

Communications in Statistics

John Olaomi

Ultrasonics Sonochemistry

Hisham Hafez

  •   We're Hiring!
  •   Help Center
  • Find new research papers in:
  • Health Sciences
  • Earth Sciences
  • Cognitive Science
  • Mathematics
  • Computer Science
  • Academia ©2024

Recevez de superbes histoires du monde entier par emails.

Restez informé de Global Voices et de notre mission. Consultez notre politique de confidentialité pour plus de détails. Newsletter alimentée par Mailchimp ( Politique de confidentialité  et  conditions ).

  • bahasa Indonesia

Toutes les langues dans lesquelles nous traduisons les articles de Global Voices, pour rendre accessibles à tous les médias citoyens du monde entier

  • A propos : Qu'est-ce que Global Voices ?
  • Faire un don
  • Formulaire d'inscription pour les traducteurs
  • Reproduction de nos articles
  • S'abonner
  • Traduisez-nous!
  • Les Partenaires
  • Action humanitaire
  • Alimentation
  • Arts et Culture
  • Catastrophe naturelle/attentat
  • Cyber-activisme
  • Dernière Heure
  • Développement
  • Droits humains
  • Economie et entreprises
  • Environnement
  • Ethnicité et racisme
  • Femmes et genre
  • Gouvernance
  • Guerre/Conflit
  • Liberté d'expression
  • Littérature
  • Manifestations
  • Média et journalisme
  • Médias citoyens
  • Migrations & immigrés
  • Peuples indigènes
  • Photographie
  • Relations internationales
  • Technologie

La CEDEAO, un bastion de l’intégration régionale en Afrique de l'ouest aujourd'hui fortement contesté

' class=

Traductions

introduction de dissertation sur la cedeao

Carte de la CEDEAO, capture d'écran de la chaine YouTube de France 24

En Afrique de l'ouest, une institution intergouvernementale joue depuis 1975 un rôle majeur dans l’intégration de la région: la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, appellée ECOWAS en anglais). Mais après près d'un demi-siècle d'existence, elle fait face à une vive contestation de certains de ses membres.

Au départ, deux présidents Yakubu Gowon (président du Nigeria entre 1966-1975) et Gnassingbé Eyadéma (président du Togo entre 1967-2005) évoquent en 1972 l'idée d'une zone d'intégration économique régionale.

Puis, le 28 mai 1975, l'institution est créée à Lagos lors de la signature du Traité de la CEDEAO par quinze pays fondateurs qui incluent le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo qui représentent plus de 300 millions d'habitants. Le Cap Vert rejoint l'institution régionale en 1977; et en décembre 2000, la Mauritanie se retire de l'organisation  avant de revenir en 2017 en tant que membre associé.

L'organisation a son siège à Abuja , capitale du Nigeria et dispose de trois langues officielles comme langues de travail: le français, l'anglais et le portugais.

Une organisation purement économique à la base

Dès sa création, l'ambition de l'organisation est de mettre en place une union capable de favoriser les échanges économiques des États membres pour améliorer le niveau de vie des populations dans une région où le taux de pauvreté reste significatif . Comme l'indique le site officiel de l'institution, l'objectif principal est de :

Promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une union économique de l’Afrique de l’Ouest, en vue d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroitre la stabilité économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.

Pour atteindre ce but, la CEDEAO intervient dans de nombreux domaines d'activités :  l’agriculture et les ressources naturelles, l’industrie, les transports et les communications , l’énergie , le commerce , la finance et la fiscalité, les réformes économiques, l’éducation , la culture, la science et la technologie, la santé , le tourisme , la paix et la sécurité , le changement climatique .

Dans ce sens, elle initie et coordonne plusieurs politiques, programmes et activités qui reçoivent le soutien et l'adhésion des autorités gouvernementales de chaque État membre.

Cette vidéo donne un aperçu de la mission de la CEDEAO et de ses membres, de sa structure et de son économie : 

Une multiplication des défis politiques et militaires

Mais de multiples défis sécuritaires et politiques obligent la CEDEAO à revoir ses priorités. Ainsi, en juillet 1993, le traité initial de l'organisation est révisé et signé par tous les États membres.

De fait dès le début des années 1990, l'institution met en place un groupe capable d'intervenir et d'assurer la sécurité dans la région. Une brigade de surveillance du cessez-le-feu dénommé l’ Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (Ecomog) est ainsi créée. Grâce à cet instrument, la CEDEAO mène des interventions militaires de maintien de la paix durant la seconde guerre civile au Liberia (1999-2003), la guerre civile de la Sierra Leone (1991-2002), la guerre civile de Guinée-Bissau (1998-1999), et lors des troubles politiques au lendemain des élections où Yahya Jammeh , ancien président  (1994-2017) fait volt face et refuse de reconnaitre sa défaite face à Adama Barrow (l'actuel président) en janvier 2017 en Gambie.

Mais si la CEDEAO compte des succès dans ces opérations, elle s'attire de nombreuses critiques qui conduisent aujourd'hui à une véritable crise de légitimité.

En effet, de nombreux coups de force politiques marquent ces deux dernières décennies dans la région alors que l'institution n'est pas capable d'apporter des solutions crédibles pour endiguer ces crises. La CEDEAO affiche ainsi ses limites et faiblesses face à une série de coups de forces politiques comme celui du Togo en 2005 qui conduit Faure Gnassingbé au pouvoir ; de la Guinée avec le troisième mandat d'Alpha Condé ; de Blaise Compaoré au Burkina-Faso ou celui d'Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire.

Dans une publication, l'Institute for security studies (ISS) évoque plus de vingt tentatives de coups d’État institutionnels entre 2002 et 2023:

L'analyse des révisions constitutionnelles en Afrique entre 2002 et 2023 met en évidence 24 tentatives de modification constitutionnelles à des fins de prolongation du pouvoir politique. Parmi ces tentatives, 19 ont été couronnées de succès. Ce qui représente une tentative par an au cours des deux dernières décennies d’existence de l’Union africaine (UA), avec un taux de réussite d’environ 78 %.

Sur les sept pays de la région, trois voient ainsi les coups d'État constitutionnels triompher: le Togo en 2002, en 2015 et en 2019; la Guinée en 2020; et la Côte d'Ivoire en 2020. De plus, cette tendance donne du crédit aux coups d’État militaires qui se multiplient en Guinée en septembre 2021, au Burkina-Faso en septembre 2022, au Mali en mai 2021, et au Niger en juillet 2023.

Crise de légitimité pour la CEDEAO?

Cette démarche de la CEDEAO qui consiste à imposer des sanctions aux régimes issus des coups d’États militaires mais à ne pas intervenir dans les cas coups d’État constitutionnels conduit aujourd'hui à sa fragilisation. Le 28 janvier 2024, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger, tous  sous sanctions de la CEDEAO annoncent leur retrait sans délai de l'organisation régionale. Selon le communiqué, les présidents des trois pays soulignent que :

Après 49 ans d'existence, les vaillants peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger constatent avec beaucoup de regret, d'amertume et une grande déception que leur organisation s'est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.

Selon eux, la CEDEAO est sous influence des puissances étrangères et représente une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est pourtant censée assurer la sécurité et la prospérité.

Faisant référence à la crise sécuritaire dont ils font face depuis 2013, les trois pays réunis désormais au sein de l’ Alliance des États du Sahel (AES) soulignent que la CEDEAO n'apporte aucune assistance dans leur lutte contre le terrorisme.

Lire notre cahier spécial: Sahel: la plus grande crise terroriste au monde

Pour Nathaniel Olympio , homme politique et p résident du Cercle d’Études Stratégiques sur l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO risque d'être confrontée à d'autres départs de pays membres si les responsables ne tiennent pas compte des problèmes inhérents à l'organisation. Sur son compte X (ex-Twitter), il écrit:

On ne peut pas limiter l’analyse de la sortie du #Burkina , du #Mali et du #Niger de la @ecowas_cedeao aux coups d’Etat intervenus dans ces pays depuis 2020. En effet, si l’on veut comprendre ce qui a progressivement conduit à cette situation extrême, et surtout si l’on a la… — Nathaniel Olympio (@nathanielolymp) January 29, 2024

Avec toutes les faiblesses qu'elle présente, l'avenir de la CEDEAO s'écrit désormais en pointillé. Reste à savoir si les dirigeants vont se réinventer pour sauver l'image de l'institution qui s'effrite d'année en année.

  • Afrique Sub-Saharienne
  • Togo, un pays à double visage

Creative Commons License

Articles récents Afrique Sub-Saharienne

' src=

Au Mali, les partis politiques réclament des élections présidentielles pour en finir avec la transition des militaires

' src=

Au Zimbabwe, les défenseurs des droits des personnes handicapées s’expriment : « Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone »

' src=

En Gambie, l’interdiction des mutilations génitales menacée

Articles les plus lus.

' src=

Mongolie : les catastrophes naturelles s'intensifient et constituent une menace pour le nomadisme

' src=

Au Bénin un parc naturel devient un refuge pour groupes insurgés

' src=

Shakira : une icône féministe inopinée ?

Merci de... S'identifier »

Nom (Requis)

Contacter (Ne sera pas publiée sur le site) (Requis)

Recevoir par e-mail les prochains commentaires sur ce billet

Règles de modération des commentaires

  • Tous les commentaires sont modérés . N'envoyez pas plus d'une fois votre commentaire. Il pourrait être pris pour un spam par notre anti-virus.
  • Traitez les autres avec respect . Les commentaires contenant des incitations à la haine, des obscénités et des attaques nominatives contre des personnes ne seront pas approuvés.

Soutien financier

Global Voices fonctionne grâce au travail de nos bénévoles, à des dons issus de fondations et d'individus, et à des services en lien avec notre mission. Pour en savoir plus, vous pouvez vous référer à nos principes de financement .

Nous tenons à remercier tout particulièrement nos mécènes et les organismes qui financent Global Voices .

Merci de soutenir notre précieux travail :

-->